Massage contre le stress
Le père historique de la notion de stress est Hans Selye qui l’a défini comme un syndrome général d’ adaptation.
Au sens propre, c’est une stimulation. Le stress est un phénomène biologique naturel, un système de réflexes de réponse et d’adaptation.
Physiologiquement, le stress est caractérisé par des sécrétions hormonales telles que l’adrénaline, la noradrénaline et les corticoïdes. Elles sont responsables, à leur tour, de diverses manifestations extérieures, bonnes ou mauvaises.
Son existence et sa dynamique engendrent différents types de stress : mental, moral, émotionnel, physique,… souvent liés au mode de vie. Car presque tous, nous sommes soumis aux pressions du temps, des objectifs, des circonstances, des personnes qui nous entourent.
Ces stress naissent généralement d’ écarts entre nos attentes et la réalité.
Le bon et le mauvais stress
On peut distinguer de bons stress (réussir un examen difficile, tomber amoureux, gagner un gros lot, retrouver un ami perdu,…) et de mauvais stress avec des physiologies différentes.
Dans les mauvais stress, on différencie les stress exogènes (agressions physiques, sonores, lumineuses, pollutions électromagnétiques, rythme de vie,…) et les stress endogènes réactionnels à des événements (deuil,divorce,licenciement,contraintes dans la vie professionnelle,conflits relationnels,…) ou réactionnels au biologique (douleurs,infections,maladies,carences métaboliques,…) .
Le système nerveux autonome réagit indépendamment de la volonté.
Toutefois, une volonté entraînée à certaines techniques comme la relaxation peut agir sur la régulation du système nerveux autonome.
Les neurotransmetteurs signalent donc aux glandes surrénales qu’il est temps d’agir. Elles secrètent l’adrénaline, la noradrénaline dans la circulation sanguine qui engendrent des effets immédiats au niveau cardiaque, respiratoire, tensionnel,…
En dehors de situations d’urgence, un stress diffus et continu signale un stress chronique.
Dans les situations de deuil, de douleurs persistantes, de dépression, de surmenage,… là encore, tout part du cerveau.
L’hypophyse, située en dessous de l’hypothalamus, est aux commandes du système et libère des hormones qui vont stimuler la corticosurrénale (corticoïdes,cortisol). S’en suit une cascade de réactions biochimiques (transf. glucose,…) dans le but de recharger l’organisme en énergie disponible.
En cas de stress persistant, de nombreux « clignotants » se mettent en action pour nous prévenir qu’il est temps de « lever le pied », car le stress peut se transformer en maladies. Hélas, généralement, on ne s’en soucie guère, on veut tout maîtriser, contrôler, on « se voile la face ».
Insomnies, irritabilité excessive, tensions musculaires permanentes, agitation inhabituelle, persistance de douleurs dorsales ou estomac, vagues de pensées négatives, troubles du rythme cardiaque, migraines, troubles de la concentration, de la mémoire, du comportement alimentaire, de la libido, problèmes gastro-intestinaux, dermatologiques,…
Par ailleurs, en situation de bien-être (massages, sports,…), de plaisir, l’hypophyse secrète également des endorphines, reconnues pour leurs effets calmants et euphorisants ! Il s’agit bien là d’un objectif recherché par la pratique régulière du massage en général et plus spécifiquement du massage anti-stress.
Ce massage commence par une détente approfondie du dos dans sa globalité ; en insistant sur le haut des épaules, la nuque, les para-vertébraux et la tête.
La personne se retourne et s’en suit le massage des épaules, de la nuque, du visage et de la tête à nouveau ; une grande libération des tensions est généralement ressentie par une approche spécifique du visage et du crâne !
Ce massage d’une durée d’une heure est réalisé avec l’ajout d’huiles essentielles spécifiques.
Il procure une grande détente physique et psychique, rapidement, par son action ciblée sur les zones « de prédilections » !